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En mars 1952, au bois de la
Cambre à Bruxelles, Gilberte
Thirion pose fièrement à côté
de sa nouvelle Porsche 356
SL que son père vient de lui
offrir. A remarquer : cette
Gmünd modifiée à Stuttgart
en novembre 1951, fut la seule
livrée avec cache-roues à
fixation rapide et pare-chocs.
 
En juillet 1952, Gilberte
Thirion et sa Gmünd SL
participe au 15ème rallye des
Alpes. Elle fait équipe avec
son père, Max.
Malheureusement, elle sera
contrainte à l’abandon lors de
la troisième étape pour une
soupape pliée.
 
Fin juillet 1954, Olivier
Gendebien et Gilberte Thirion
prennent le départ du 8ème Rallye
Evian-Mont Blanc-Megève.
Ils remporteront la première place de
catégorie et une belle 4ème place
au classement général. Pour cette
dernière épreuve, le moteur de la
Porsche a été monté en position
centrale.
 
En février 1952, le 13ème
Rallye Féminin Paris-Saint
Raphaël sera la première
opportunité pour Gilberte
Thirion et son père d’essayer
leur nouvelle Porsche 356. Ils
arriveront deuxième de
catégorie et 8ème au
classement général.
 
Début août 1954, Gilberte Thirion,
très éprouvée à l’arrivée du 8ème
Rallye Evian-Mont Blanc-Megève
demandera à Gilbert Sabine de la
reconduire à Cannes.
Malheureusement, la direction
faussée lors de l’épreuve, surprit
Sabine, qui entra en collision avec
un véhicule venant en sens inverse.
 
A l’occasion du record de vitesse
à Jabbeke sur l’autoroute
Bruxelles - Ostende en octobre
1953, Gilberte Thirion vérifie le
contenu de son réservoir
d’essence afin l’alléger au
maximum la voiture. La Gmünd
sera la plus rapide de sa catégorie
(voiture de sport) en atteignant la
vitesse de 201.117 km/h.
 
Après son échec au 5ème
Rallye Lyon-Charbonnières fin
mars 1952, Gilberte Thirion
retourne à Stuttgart pour
l’entretien et la mise au point
de sa voiture. Sur une autoroute
allemande, alors encore déserte,
elle prend le temps de poser
pour une photo souvenir.
 
Au poste frontière italien, Lise
Renaud, équipière de Gilberte
Thirion au 16ème Rallye
international des Alpes en juillet
1953, sort de la voiture pour faire
valider son passeport. Elles
obtiendront le meilleur temps de
catégorie au kilomètre de Monza
et la 1ère place de catégorie de
l'épreuve de maniabilité à Cannes.
 
Arrivée victorieuse de la Gmünd
356 au Rallye Liège-Rome-Liège
en août 1952. A l’occasion de
cette difficile épreuve, ce seront
Helmut Polensky et Walter
Schlüter qui mèneront la Porsche
de Gilberte Thirion à cette
magnifique première place au
classement général.
 
Arrivée fleurie pour ce 5ème
Rallye Soleil Cannes en avril 1952.
Gilberte, secondée par son père, a
obtenu la deuxième place de
catégorie et la 7ème au classement
général. C’est à l’issue du rallye
du Maroc que la voiture sera
équipée de son réservoir de course
d’une contenance de 70 litres.
 
Début mai 1952, une des
quatre voitures préparées par l
usine pour la saison 1952 sera
détruite par Le Jamtel dans les
premiers tours du 24ème Bol D
or. Miraculeusement, le
réservoir de course sera
épargné dans cet accident et
remonté sur la voiture de
Gilberte Thirion.
 
Les premières Gmünd furent
exportées vers la Suisse. Cette
photo fut probablement prise juste
avant le Salon de l’auto de
Genève en 1949, dans le
showroom de l’importateur
helvétique Bernhard Blank.

Le coupé de droite sera exposé au
Salon de Genève, avec le premier
cabriolet Beutler.

 
Une seule autre femme pilotera
une Gmünd SL : Jacqueline
Evans de Lopez. On la voit ici,
à côté de sa voiture (modèle
1951), juste avant le départ de
l’édition 1954 de la Carrera
Panamericana.
Malheureusement, elle ne finira
pas l’épreuve.
 
Fin septembre 1951, l’usine
Porsche engagera deux Gmünd
SL sur le circuit de Monthléry
en France pour y battre 11
records internationaux. La
voiture immatriculée W24-
475 est ici à l’arrêt lors d’un
ravitaillement.
 
Petermax Müller, Huscke von
Hanstein, Wilheim Hild et
Richard von Frankenberg
discutent des nouvelles
améliorations apportées sur les
modèles 1952 des Gmünd SL.
 
Le petit atelier où sont montées
les voitures de courses pour les
grandes épreuves tels que les
24 Heures du Mans et le rallye
Liège-Rome-Liège. Seul deux
voitures pouvaient y être
assemblées en même temps.
 
Vue de l’extérieur, de ce
même petit atelier situé à
l’arrière de l’usine Reutter, et
que Porsche louait pour y
assembler ses véhicules de
compétition.
 
En 1949, les carrosseries en
aluminium des Gmünd étaient
fabriquées à la main sur un
moule en bois. Ce sont ces
dernières voitures, non
achevées, qui seront modifiées
pour la compétition à Stuttgart.
 
Autre vue des ateliers de montage
des châssis de 356 à Gmünd en
Autriche. Ces châssis avaient la
réputation d’être nettement plus
rigides que ceux des voitures
construites chez Reutter. Cette
rigidité alliée à une carrosserie plus
légère, destinaient ces véhicules à
la compétition.

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