CLAUDE DUBOIS: sa vie Claude Dubois est né à Bruxelles le 26 décembre 1932 dans le quartier dit des « Cuireux », près de la Gare du Midi. Son père, Barthélémy Dubois, Belge d’origine et son Grand Père s’y étaient d’ailleurs installés comme négociants en cuirs et peaux. C’est avec sa mère Marie Antoinette Crépin, d’origine Française, que Claude passait souvent des vacances à Francorchamps avant guerre.
1ére course, à 4 ans, mais déjà à Francorchamps En mai 1940, et comme la plupart des belges, ses parents fuient vers le sud de la France à bord d’une De Soto. Cet exode ne fut pas de longue durée, car fin juin, ils étaient déjà de retour et allaient s’installer dans une grande maison, rue de Stalingrad. Claude contracte la tuberculose fin 41 et doit interrompre ses études. Ses parents le place en convalescence à la campagne jusqu’à la libération en septembre 1944. L’hiver 44/45 fut pour lui extraordinaire, la fête permanente avec les libérateurs américains et britanniques. La cave de Papa avec ses grands vins de Bordeaux fut vidée et c’est là qu’il apprit l’anglais. Sa santé n’est toujours pas parfaite et Claude est envoyé dans une école privée en Suisse. De retour à Bruxelles, il poursuit des études commerciales, mais les années chaotiques précédentes ne lui facilitent pas la tâche. A 17 ans, son esprit rebelle et indépendant le conforte dans sa décision de quitter l’école pour s’inscrire comme apprenti mécanicien dans un garage. Son intérêt grandissant pour les voitures, le pousse à assister à des courses et rallyes. Il s’achète une moto et participe à son premier rallye, celui de la Capitale, on est en 1953. A 20 ans, il décide de rejoindre la firme familiale, ou il aide son père. Ses premières rémunérations passent à l’achat d’une Panhard X87 d’occasion. Très rapidement, elle sera revendue pour une Triumph TR2 flambante neuve que Claude va aussitôt engager en compétition.
Liège 56, arrivée TDB (3ème au général) de gauche à droite: De son premier mariage en 1959, naquit en 1963, une petite Caroline, dont le parrain ne sera autre que Paul Frère. Il fonde alors sa propre firme, les Ets Claude Dubois, qui s’occupe de la préparation de voiture de rallye. En 1966 vient au monde une seconde petite fille, Perrette, qui épousera ultérieurement William Mairesse, fils du célèbre pilote du même nom. Laurence Comte, la fille de Gilberte Thirion, sera une de ses grandes amies. En 1967, Claude Dubois met fin à sa carrière sportive automobile par une victoire à Zandvoort sur Shelby, il devient importateur pour le Bénélux de AC Cars. L’année 69 sera une année mouvementée, tout d’abord par la mort accidentelle de Lucien Bianchi et ensuite par un divorce. Mais tout n’est pas noir, car rapidement, il reçoit l’importation pour le Bénélux de la marque De Tomaso et rencontre sa seconde épouse, Michèle. Elle lui donnera un troisième enfant en 1978, mais un fils cette fois-ci, Martin. Son père meurt la même année. Deux ans plus tard, les affaires vont mal, et Claude se fait engager par International Motor Cy (Toyota) pour y diriger le nouveau département voitures exotiques. Il apporte à la société la marque De Tomaso et bientôt Maserati. La firme s’adjoint la distribution de Rolls Royce et Lotus. Fin 1982, il quitte ce groupe, avec dans sa valise, l'importation unique de la marque Chrysler qui ne valait quasi rien à l’époque. Et comme les malheurs n’arrivent jamais seul, c’est un deuxième divorce. Les épouses ne supportent pas bien les crises économiques. Un an après, il rencontre sa femme actuelle, Christiane, la seule qui l'ait supporté aussi longtemps, explique-t-il aujourd’hui Il confie la vente des Maserati aux Frères Mannès, des amis et vends beaucoup de Pantera aux Etats Unis. Seul à la maison avec un téléx pour tout collaborateur, il travaille sur le retour de Chrysler en Europe.... il est encore le seul à y croire. De 1983 à 1993, il monte Chrysler-Jeep Belgium, dont il devient l'Administrateur Délégué en 1988. Les ventes passent de 200 voitures à 4.000 voitures annuellement et de 6 concessionnaires à 34 en 5 ans. La société est la N° 1 en Belgique en termes de progression, fin 92 (selon la revue financière Trends-Tendances). Il prend une retraite bien méritée en janvier 93.
Palmares
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Dubois
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